Accueil » Porte-vélo » Acheter un beau vélo d’occasion sans risque
Neuf vélos sur dix sont achetés neufs. Pourquoi ?
Malgré l’émergence des grandes enseignes multisport (Décathlon, Intersport…) et Internet, les cyclistes se rendent encore majoritairement chez un détaillant. Pourquoi ?
Ai-je la réponse à ces questions ? Non, juste des éléments de réflexion.
Les vélos sont des équipements techniques pour lesquels un certain niveau de connaissance est nécessaire, afin de faire le bon choix.
Acheter neuf évite les mauvaises surprises. De plus, la garantie constructeur nous tranquillise.
Les passionnés vont voir des experts qui maîtrisent aussi bien qu’eux. C’est donc logiquement vers les vélocistes qu’ils s’orientent. D’autant plus qu’ils améliorent parfois leur monture.
Les néophytes (comme moi) ont recours à des spécialistes. Je ne m’y connais pas, je vais mettre une coquette somme (voire indécente) dans un beau bicycle, je souhaite être habilement conseillée. Je veux une solution et je veux la meilleure pour moi dans mon budget ? Donc je consulte les meilleurs.
Mais alors, si je désire acheter un vélo d’occasion avec les mêmes services, comment faire ? Vous pouvez vous adresser à votre détaillant qui en possède certainement ou vous pouvez profiter de notre découverte.
Mais avant cela, pourquoi est-il judicieux de s’orienter vers un équipement proposant déjà une histoire ? Quels sont les risques ? Et quelle solution pour faire une belle opération ?
Le marché du vélo explose.
Oui, vous avez bien lu, presque 3 millions de bicyclettes ont été livrées en France en 2021. Cela représente un chiffre d’affaires de quasi deux milliards d’euros, contre 962 millions en 2015. Vertigineux, non ?
Donc, en six ans, la distribution du vélo a été multipliée par deux.
Ces volumes ne concernent que le marché du neuf, que ce soit vélos et équipements.
La vente de vélos à assistance électrique (VAE) domine et contribue grandement au dynamisme du secteur, avec 660 000 modèles livrés en 2021.
Ces chiffres correspondraient en fait au nombre disponible dans les commerces. En effet, faute de carte grise, connaître la part réelle de vélos achetés reste difficile.
Cependant, il n’y a pas de fumée sans feu ni de magasins bien remplis sans potentiels clients et clientes. Nous avons ainsi une idée du négoce du vélo en neuf.
Comparativement, 1 633 180 voitures se sont écoulées sur 2021. Il s’est donc vendu plus d’un million de bicyclettes de plus que d’automobiles.
Face à la domination du marché de cycles neufs, pourquoi aller à contre-courant et acheter un vélo d’occasion ?
Ne nous voilons pas la face, la motivation première reste le prix.
Chaque année, comme beaucoup d’autres produits, le tarif des deux-roues grimpe. Il se situe aux alentours de 800 euros en moyenne, alors qu’il s’élevait à 300 euros, seulement 10 ans en arrière.
Est-ce parce qu’ils sont de plus en plus performants ? Surement, mais pas uniquement.
La progression du nombre de bicyclettes à assistance électrique explique en partie cette différence. Avec un prix de 1993 euros en moyenne, elles tirent les cours vers le haut. Pour rappel, en France, 660 000 VAE ont été vendus en 2021.
Mais l’augmentation des coûts de production, des matières premières s’est accélérée depuis la pandémie. Qui subit la hausse ? Le client final donc vous (et moi).
Pour tout bien de consommation, vous avez à peine franchi les portes du magasin que votre bicyclette a déjà perdu de sa valeur. D’ailleurs, plus elle est d’entrée de gamme, plus sa côte fond comme la neige au soleil.
Vous l’aurez compris, acheter des occasions, c’est bénéficier de prix plus bas pour des vélos mieux équipés et parfois même de l’année.
De plus, saviez-vous que plus d’un million de cycles sont déposés chaque année en déchetterie ? Sur la quantité, un certain nombre avait sans doute encore de beaux jours devant eux. Donner une deuxième vie à un deux-roues contribue à limiter le gaspillage. Un petit geste pour la planète.
En tout cas, faire l’acquisition d’un vélo possédant déjà un vécu diminue l’empreinte carbone, car les pièces viennent souvent de l’autre bout du monde. Selon une étude de la European Cyclists’ Federation, celle d’un VAE s’élève à 22 gCO2e/km (contre plus de 100 pour une voiture). Sur ces 22, 7 sont imputables à sa fabrication. Par conséquent, acheter d’occasion c’est réduire son empreinte carbone de 1/3.
Dans ce marché un peu tendu en matière d’approvisionnement (beaucoup de pièces viennent d’Asie), la patience devient de rigueur.
Lors de l’acquisition en ce début d’année de nos deux VAE chez notre détaillant, nous avions deux possibilités. Soit nous adoptions des modèles à notre taille en stock, soit nous attendions entre 10 et 15 mois. Notre choix était limité, mais nous avons eu la chance de trouver notre bonheur. Ce qui n’était pas évident, car l’un d’entre eux est en XS et cela ne court pas les rues ni les magasins en vélos adultes.
Ainsi, acheter d’occasion, c’est l’assurance d’une disponibilité immédiate en cette période où le marché du neuf est encore assez compliqué.
Finalement, tout dépend de vos envies. Aimez-vous donner une seconde vie à des objets qui ont déjà vécu, arborent leurs cicatrices, et ont procuré mille sensations et sentiments à son propriétaire ?
Préférez-vous posséder une machine flambant neuve qui découvrira avec vous les plaisirs et les difficultés des dénivelés, les premières rayures… ?
Tout d’abord, qui dit « occasion », dit souvent « site entre particuliers ». La garantie légale de conformité (garantie constructeur) s’applique aux biens neufs et d’occasion, mais uniquement s’ils sont achetés auprès d’un professionnel. Elle n’a plus cours lors d’une transaction entre particuliers.
Par conséquent, si vous souhaitez une protection, oubliez les petites annonces.
De plus, personnellement, je ne suis pas mécanicienne pour cycles. Pour tout vous dire, je n’y connais pas grand-chose, mis à part l’entretien entre chaque passage à l’atelier.
Or, nous devons nous assurer de son historique, du cadre, de la direction, de la potence, du guidon, de la selle, de l’état des roues, des pneus, des freins, de la chaîne, des plateaux, du dérailleur… Arrêtez, la liste est trop longue. Toutefois, pour les plus téméraires, vous découvrirez une aide précieuse ici.
Rien qu’un autocollant peut masquer la misère. Vivons-nous dans un monde où personne, je dis bien personne, n’aurait l’idée de faire cela ?
Mais vous pouvez très bien vous trouver face à un ou une cycliste honnête, qui lui non plus n’est pas mécanicien(ne). En bref, les vices et dommages cachés peuvent être présents, sans être connus des deux parties.
Alors oui, vous pouvez demander au vendeur ou à la vendeuse de reprendre le vélo, mais sans garantie qu’il ou elle accepte. Personnellement, rentrer dans des démarches pour faire valoir mes droits me fatigue rien que d’y penser. J’ai mieux à faire, et suffisamment de tracas quotidiens, sans m’en rajouter.
Selon votre localisation, vous possédez plus ou moins de possibilités de dénicher votre bonheur.
Si vous habitez dans une région très peuplée, vous débusquerez sans nul doute le vélo qui comblera vos attentes. Par contre, si comme moi, vous vivez en Corrèze, l’offre disponible à proximité est aussitôt beaucoup plus mince.
Par conséquent, pour trouver le deux-roues de mes rêves dans mon budget, je devrais voyager parfois assez loin, sans certitude qu’il me convienne une fois sur place. La bonne affaire devient immédiatement moins rentable.
De plus, dans l’idéal lors de l’acquisition, il faudrait déjà penser à la revente. Autant les vendeurs malhonnêtes existent, autant les acheteurs aussi.
Enfin, choisir un vélo d’occasion c’est décider seul(e). Pas de spécialistes pour vous guider, vous conseiller. Alors, comment sélectionner le meilleur pour nous, face à la multitude de combinaisons, de modèles ?
Si vous ne voulez pas vous déplacer, vous pouvez le faire livrer, mais vous vous exposez :
Vous savez comme sur les sites de rencontre, lorsque la personne met une photo d’elle 20 ans plus jeune, quand ce n’est pas carrément celle de quelqu’un d’autre ;
300 000 sont subtilisés chaque année en France. Depuis 2021, le marquage des vélos neufs est obligatoire. Nous pouvons ainsi nous assurer du détenteur du vélo convoité. Mais pour tous ceux commercialisés avant cette date, qu’en est-il ?
100 000 sont retrouvés chaque année, et seulement 7 % sont restitués à leur proprio, faute de tatouage.
Mais cela sous-entend que 200 000 se baladent dans la nature. Si vous avez acheté un vélo d’occasion, vous en possédez peut-être un volé.
Comment faire alors, quand comme moi, vous n’êtes pas un expert en cycles, mais juste un(e) cycliste qui aime rouler.
Connaissez-vous ?
Personnellement, je l’ai découvert par l’intermédiaire d’un ami qui aime changer de monture comme de chemises.
Jusqu’à présent, faisant partie d’un club, il achetait auprès des copains. Mais je le sentais frustré d’être ainsi limité dans son choix.
L’autre jour, il est venu à la maison pendant sa sortie, tout content de nous montrer sa dernière acquisition coup de cœur.
Il était tellement dithyrambique à leur sujet qu’il a piqué ma curiosité.
Allez, je vous la présente comme dans les films, un démon sur une épaule et l’ange sur l’autre qui se « tirent la bourre », pour remporter la victoire.
Démon : Encore un site Internet basé on ne sait où.
Ange : Faux. The cyclist house est une entreprise française établie à Strasbourg. C’est une équipe de jeunes passionnés qui a créé ce service en mai 2020.
Démon : Mouais. Vous êtes en train de me dire que c’est une jeune société, gérée par des gamins inexpérimentés. Cela ne va pas aller bien loin de tout cela.
Ange : Jeune, mais dynamique. J’ai dit passionnés, pas inexpérimentés.
Démon : Et pourquoi leur ferais-je confiance ? Qu’apportent-ils de plus que les autres ?
Ange : Thecyclisthouse.com, c’est une centaine de bécanes inspectées quotidiennement, pour ne retenir que ceux dignes d’intérêt.
Mais c’est, surtout,
Démon : Où est l’arnaque ?
Ange : Les avis de leur clientèle laissent penser qu’elle n’existe pas.
Nous sommes face à une équipe de passionnés qui ont à cœur de proposer de beaux vélos de seconde main.
Avis Trustpilot :
Démon : C’est bien beau, mais sur Internet nous ne pouvons pas tester le vélo. Comment savoir si je fais le bon choix ? Il ne me conviendra peut-être pas.
Ange : Ah, je l’attendais celle-ci. 30 jours satisfait ou renvoyé. Vous avez bien lu. Si vous n’êtes pas pleinement comblé de votre vélo, s’il n’est finalement pas approprié à vos besoins, votre morphologie… Ils le reprennent.
Démon : Gratuitement ? Cela m’étonnerait.
Ange : Si c’est pour un défaut, oui. Si c’est votre choix, il vous en coûtera une centaine d’euros.
Démon : Qu’en est-il du contact ? Internet grouille de commerçants aux abonnés absents.
Ange : Mails, téléphone, whatsApp, chat. Ils utilisent de multiples moyens et s’adaptent aux préférences de communication de chacun. Ils sont là pour vous guider, répondre à vos interrogations, difficultés…
Démon : OK, vous avez réponse à tout. Pour écouler, un commerçant est toujours présent. Mais qu’en est-il ensuite ?
Ange : Ils assurent le SAV et surtout The cyclist house a conclu des accords avec des vélocistes. Pour l’instant, de nombreuses zones ne sont pas encore couvertes, mais ils étudient toute envie de partenariat pour agrandir leur réseau.
Démon : Mais ils ne vendent que de l’occasion ?
Ange : Principalement, oui. Cependant, vous pouvez trouver du neuf déstocké, car esthétiquement pas nickel.
Démon : Bon, mais finalement, à qui s’adresse Thecyclisthouse.com ?
Ange :
Démon : Qu’attendez-vous pour me montrer ?
Ange : Tenez, mais c’est bien parce que c’est vous.
Acheter un vélo d’occasion est une aventure. On peut l’aimer semée d’embûches ou cadrée par un guide. Pour la première catégorie, foncez sur les petites annonces entre particuliers, vous y trouverez des perles rares à coup sûr.
Pour les autres, thecyclisthouse.com est non pas la solution, mais une solution viable et sûre de se faire plaisir avec un maximum de sécurité.
Je n’ai à ce jour jamais acheté de vélos d’occasion par crainte. Honnêtement, privilégier les objets de seconde main est une démarche vers laquelle je tends de plus en plus et mon prochain vélo sera certainement un vélo de chez The Cyclist house.
Si vous recherchez un vélo à moins de 1000 euros, vous ne dénicherez pas votre bonheur. Au-delà, votre petit bijou s’y trouve peut-être.
Mais ne nous croyez pas, vérifiez ! Après tout, que risquez-vous de prendre contact avec eux et de vous faire votre propre idée ? Ils sont disponibles et à votre écoute. Profitez-en.